Les différents types de voiliers

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La caraque
La gabare
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La corvette

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Le trois-mâts barque
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Le dundee
La corvette
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La goélette
La goélette à hunier

Les gréements
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Flute LE MASCARIN
La flûte est le principal navire marchand hollandais au 17è, gréé de deux mâts munis chacun de deux voiles carrées, un mât d'artimon à voile triangulaire et un beaupré.

Caraque

Cogue
La caraque ou nao ou nef dérive de la cogue apparue vers 1200 en Scandinavie : le mât unique est remplacé par un gréement à 3 mâts.

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galion

frégate

Au 17ème siècle le galion se transforme progressivement en vaisseau. Avec sa petite sœur, la frégate il équipera les forces navales pendant plus de deux siècles. Les châteaux avant et arrière finissent par disparaître au 18ème siècle sur des coques à peu près horizontales et allongées.

English version

La gabare est un bâtiment de servitude , armé au 14ème siècle et plus tard mâtée en trois-mâts.

SLOOP et COTRE


sloop NORFOLK

Cotre AKARANA
Le cotre et le sloop sont tous deux des navires à mât unique. À la différence du sloop, le cotre porte une surface de voile divisée à l'avant (au moins 2 voiles d'avant). La bôme située en bas du mât supporte la grand-voile ; le foc et la trinquette sont en avant du mât. La grand voile peut être une brigantine ou une voile de Marconi ; le cotre classique arbore de plus un grand cacatois et un second foc. Un sloop (du sloep hollandais) est un bateau à voiles avec un gréement aurique et un mât simple plus loin vers l'avant que le mât du cotre.
Les yachts IAAC (International Americas Cup Class) de la coupe de l'America, postérieurs à 1992, sont des sloops.

Le cotre BRITANNIA  en course avec la goélette WEDSTWARD

Le cotre St MICHEL II de l'écrivain Jules Verne

Le ketch est un cotre à tapecul gréant deux focs dont le mât d'artimon qui est implanté en avant de la barre. Ce bateau, très semblable au dundée, porte une grande voile à corne surmontée d'une flèche et une voile d'artimon identique.
Le dundee ou dundée est un bateau de pêche, jaugeant de 50 à 60 tonneaux et embarquant 5 ou 6 hommes ; deux immenses tangons sont gréés de chaque côté du grand mât. Ce bateau est gréé comme un cotre à tape-cul, dont le grand-mât, formé de deux parties, est à l'avant. Le mât arrière, désigné sous le nom de mât de malet, est toujours à pible (c’est-à-dire fait d'une seule pièce).
Le lougre était un navire à trois mâts originaire de France au 18è siècle ; il a évolué vers une version à deux mâts.

La corvette est un petit navire de guerre à trois mâts, fin et bien voilé, équipé d'une dizaine de canons au 18ème siècle.

L' aviso est un navire de faible tonnage chargé de porter des avis, des ordres.

La goélette est un bateau de pêche utilisé du 18è au 20è siècle pour le cabotage et la pêche ; son principal avantage vient de son gréement nécessitant un équipage réduit par rapport aux gréements carrés. De nombreuses variantes existent avec des voiles bermudiennes (triangulaires) ou auriques (trapézoïdales).
La goélette a trois variantes de voilure - classique ou franche, bermudienne et d'étai - avec une brigantine sur le grand mât et au moins deux voiles d'étai, le foc et le clin-foc sur le mât de misaine.

AMERICA est l'exemple typique, avec BLUENOSE , de la goélette franche où la grand-voile se situe à l'arrière alors que le mât de misaine, à l'avant, porte une voile à corne, trapézoïdale. La misaine et la grand-voile à corne sont surmontées de voiles de flèche.

Goélette de pêche

Goélette des douanes

Topsail schooner ou goélette-hunier de perroquet avec deux voiles carrées sur le mât de misaine et une voile unique de perroquet carré sur le grand mât avec brigantines et voiles d'étai sur les deux mâts

CAPITAN MIRANDA est un exemple de goélette de voile d'étai

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Etoile et Belle-Poule sont des goélettes à hunier : à la différence de la goélette franche ou à corne, la flèche de misaine est remplacée par un ou deux huniers, une voile carrée portée au dessus des voiles basses.
Le brig ou brick est muni de deux mâts, un grand mât et un mât de misaine. La vergue principale du grand mât appelée bôme (ou gui) porte la voile appelée brigantine, à laquelle le navire doit son nom. Les deux mâts peuvent être munis de hunes. On distingue la goélette du brick : la première est gréée avec des voiles auriques, tandis que le deuxième possède des voiles carrées, gréées sur des vergues, ainsi qu'une brigantine à l'arrière, sur le grand mât.
Le brick et le brigantin (ou Brick-goélette) diffèrent par le gréement porté à l'arrière : gréement carré sur les deux mâts pour l'un, gréement carré et aurique pour l'autre.

Le trois-mâts carré porte des phares carrés (c'est-à-dire plusieurs étages de voiles carrées) sur ses trois-mâts.

Le trois-mâts barque porte deux phares carrés sur le mât de misaine et sur le grand mât tandis que le mât d'artimon porte une brigantine à corne et une flèche.

Le trois-mâts goélette porte un phare carré sur le mât de misaine et des voiles d'étai entre celui-ci et le grand mât tandis que celui-ci avec le mât d'artimon porte une voile à corne surmontée d'une flèche.

SPIRIT of BERMUDA : goélette à 3 mâts bermudiens

GROSSHERZOGIN ELISABETH : goélette à 3 mâts

Le trois-mâts goélette ne doit pas être confondu avec la goélette à trois mâts dont les trois mâts portent un gréement identique (bermudien ou aurique)

Le quatre-mâts barque diffère du trois-mâts carré par un second grand mât (dit grand mât arrière) gréé d'un phare carré.

Sur le quatre-mâts goélette seul le premier mât porte un phare carré, les autres mâts portent une voile à corne surmontée d'une flèche

Le cinq-mâts barque porte des phares carrés sur quatre mâts et le mât d'artimon porte une voile à corne surmontée d'une flèche.

Le cinq-mâts carré (seul le PREUSSEN est recensé) porte des phares carrés sur ses cinq mâts.

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Canot à livarde, équipé d'une flèche au dessus de la grand voile.

carnet de timbres au tarif de la lettre domestique de la lettre de moins de 20 g

Le chebec ou chebek, bateau méditerranéen, employé de 1750 à 1820, est gréé de voiles latines sur ses 3 mâts.  
Les voiles au tiers (voile dont la drisse est frappée au tiers de la vergue), à corne (voile trapézoïdale), à livarde (voile quadrangulaire montée sur un espar en diagonale) constituent des gréements auriques.

Le gréement bermudien (ou Marconi) porte une grande voile triangulaire fixée sur le mât par son plus grand côté.

La bisquine LA GRANDVILLAISE est une réplique de navire de pêche gréée ...en bisquine

 

 

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Mise à jour le 12/12/2001
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