De Gerlache

De Gerlache, un baron dans les glaces

Né à Hasselt (au nord-est de la Belgique) le 2 août 1866, le baron Adrien de Gerlache de Gomery abandonne ses études à l'École polytechnique de Bruxelles et s'embarque comme mousse en 1883. Après l'école navale, il devient lieutenant dans la marine de l'État. Il organise une expédition d'exploration scientifique du pôle sud. Le 16 août 1897, la BELGICA quitte le port d'Anvers avec une vingtaine de personnes à son bord, dont 5 scientifiques.

Le trois-mâts construit en Norvège pour la chasse au phoque sous le nom de PATRIA, est reconditionné pour l'expédition ; ses caractéristiques sont :

tonnage 336 GT ;

dimensions 118'pp x 25' x 13'6";

machine auxiliaire à vapeur de 30 chevaux donnant une vitesse de 7 nœuds.

Les officiers et scientifiques qui accompagnent Adrien de Gerlache forment un équipage international :

Adrien de Gerlache, officier de marine, commandant (belge)

Georges Lecointe, officier d'artillerie, premier lieutenant (belge)

Roald Amundsen, officier de marine, second lieutenant (norvégien)

Jules Melaerts, officier de marine, troisième lieutenant (belge)

Henryk Arctowski, géologue, océanographe et météorologue (polonais)

Émile Danco, physicien du globe (belge)

Emil Racovitza, zoologiste et botaniste (roumain)

Antoine Dobrowolski, métérologue (polonais)

Frederick Cook, docteur en médecine, photographe (Américain) (rejoint l'équipage à l'escale de Rio)

Adrien de Gerlache et son équipage sont les premiers à passer un hiver en Antarctique et à en ramener des données scientifiques essentielles pour la connaissance de ces régions. Durant l'été 1898, la terre de Graham est explorée puis la BELGICA dérive avec le pack. Après cet hivernage forcé dans les glaces de la banquise, le navire trouve enfin, le 28 février 1899, un passage vers l'eau libre.

EMIL RACOVITA (1868-1947)

Emil G. Racovita, ou Émile Gustave Racovitza est un biologiste, zoologiste, océanographe et spéléologue roumain.
Né le 15 novembre 1868 à Iassy en Moldavie, Emil Racovita a poursuivi ses études à Paris (1886-1896). Racovita participe ainsi au premier hivernage antarctique à bord de la BELGICA. Après le retour de l'expédition de la BELGICA, Racovita présente les résultats de ce voyage à Bruxelles en 1899, à Paris, à la Sorbonne, en 1900, et en Roumanie, la même année.
A partir de 1904, Racovita se consacre à des expéditions spéléologiques dans toute l'Europe, des Baléares aux Carpates.

FREDERICK COOK (10 juin 1865 - 1940)

En 1891, Frederick Albert Cook fait partie de la North Greenland Expedition que commande l'Américain Robert Edwin Peary, et dont le but est l'exploration du Groenland.

En 1893 Cook organise sa propre expédition et fait armer à ses frais un navire, le Zeta. Il récidive l'année suivante à bord de la Miranda qui faillit connaître une issue fatale.

En 1897, recruté par Adrien de Gerlache pour l'expédition polaire belge en Antarctique, il rejoint le 22 octobre 1897 la BELGICA à l'escale de Rio de Janeiro. Il sauve les membres de l'expédition du scorbut, en les incitant à manger de la viande de phoque et de manchot.

Il monte en 1906 une expédition vers le pôle nord au départ d'Annoatok à 920 miles du pôle. Il déclare avoir atteint le pôle le 21 avril 1908. Contraint à l'hivernage, il rejoint avec ses deux compagnons leur base le 18 avril 1909.

Une polémique est née avec l'expédition de Peary qui prétend avoir atteint le pôle quelques jours plus tôt, le 6 avril 1909. Le Congrès des États-Unis jugea l'affaire et Peary fut déclaré vainqueur officiel par 135 voix contre 34.

Pour une escroquerie, il est condamné à 14 ans de prison et est finalement libéré en 1930. Il continuera jusqu'à sa mort à affirmer avoir atteint en premier le pôle.

"Qui fut le premier conquérant du pôle Nord ? Cook ou Peary ? Ou aucun des deux ?
Sans être partisan, si on peut facilement prouver que Peary n'a pas atteint le pôle Nord, par contre personne ne peut prouver que Cook l'a atteint." voir http://www.unice.fr/zetetique/articles/JT_pole_nord.html

Les affirmations de Peary et de Cook sont fortement contestées par les spécialistes. Il semblerait que les premiers hommes avérés au pôle nord soient Amundsen et Umberto Nobile à bord du dirigeable Norge le 12 mai 1926 et surtout le Russe Papanine qui s'est posé en avion le 21 mai 1937.

ROALD AMUNDSEN

La BELGICA appareille en octobre 1897, atteint la Terre de Graham en janvier 1898 où Amundsen participe à plusieurs raids à l'intérieur des terres équipés de ses skis. (Il est le premier à utiliser des skis dans l'Antarctique).
En mars le navire est pris dans la banquise et hiverne pendant 6 mois (premier hivernage dans l'Antarctique) avant de se dégager et de rentrer en Belgique. Lors de cette première expédition majeure, Roald Amundsen noua une solide amitié avec le médecin du bord, le docteur Frederick Cook qui joua un rôle prépondérant dans la réussite de l'hivernage.

De retour en Norvège Amundsen obtient son brevet de capitaine, Amundsen se lance dans le passage du Nord-Ouest (passage qui relie l'Atlantique au Pacifique par le grand nord canadien jusqu'au détroit de Béring) découvert par voie terrestre depuis 1822 mais jamais franchi par un navire. Il achète un bateau, le GJOA, et appareille le 16 juin 1903. Le 9 septembre il ancre le Gjoa sur la côte Sud de l'île du Roi-Guillaume et se prépare pour l'hivernage dans une baie qu'il nomme Gjoa Haven.

Après son voyage, Nansen lui prête le FRAM et se prépare pour une répétition de la dérive à travers l'océan Arctique. En juin 1910, Amundsen appareille officiellement pour le détroit de Béring mais change de direction en informant Scott. Le 15 janvier 1911 il installe son camp de base, nommé Franheim, dans la baie des Baleines sur la barrière de Ross dans l'Antarctique. Amundsen atteint le pôle Sud le 15 décembre 1911 à quinze heures. Scott en est alors encore distant de 572 km. Il mettra plus de trente-trois jours pour les parcourir. Amundsen et ses hommes sont de retour à la Baie des Baleines le 26 janvier 1912 après un périple de 2824 km qu'ils ont parcourus en 94 jours (56 à l'aller, 38 au retour) soit une moyenne de 30 km par jour.

Après le Fram, Amundsen équipera un nouveau navire le MAUD pour franchir en 1918 le passage du Nord-Est ouvert en 1879 par le suédois Nils Gustaf Nordenskiöld (1792-1866) devenant le premier homme à franchir les deux passages mythiques de l'Arctique.

DE GERLACHE et CHARCOT

En 1903, de Gerlache s'engage avec Charcot dans les préparatifs de l'expédition du FRANCAIS. Les relations entre les deux hommes sont mauvaises et de Gerlache débarque au Brésil, à Pernambouco.

POLARIS

En 1913, de Gerlache fait construire un bateau pour des expéditions au Spitsberg avec Lars Christensen. Faute d'argent, en janvier 1914, il vend le navire à un autre explorateur qui le rebaptise ENDURANCE : à son bord, Ernest Shackleton dérivera neuf mois dans les glaces.

MERCATOR

En juin 1931, les plans du nouveau navire école belge, MERCATOR, signés par A de GERLACHE, directeur-général de la marine, sont publiés. Le prix de revient du voilier est de 9 millions de francs. D'un tonnage brut de 778,86 tonnes, la barque est équipée d'un moteur auxiliaire de 500 cv, ses dimensions sont :
* longueur 78,40 m

* largeur 11,09 m

Après sa livraison, le navire est renvoyé au chantier pour modifier son gréement, aux mâts trop lourds et au ballast trop léger. Il porte 15 voiles d'une superficie totale d'environ 1600 m²

Le navire école Mercator est le cinquième navire école de la marine marchande belge ; il commence sa carrière de navire école en 1932 pour la finir en 1961. Il porte le nom du cartographe flamand Gerard Cremer Mercator auteur en 1569 de la carte du monde en projection. C'est un trois mâts gréé en barquentin c'est-à-dire que le mât de misaine porte des voiles carrées tandis que le grand mât et le mât d'artimon portent des voiles auriques.

Le Mercator prend la mer pour la première fois le 5 septembre 1932 et formera chaque année une cinquantaine d'apprentis officier encadrés par une douzaine d'hommes d'équipage dans le cadre d'un voyage d'hiver de quatre mois dans l'Atlantique suivi d'une croisière d'été de trois mois.
De 1934 à 1935, il embarque une expédition scientifique franco-belge pour l'île de Pâques d'où il rapporte la statue gigantesque du "Dieu du thon", actuellement conservée aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire à Bruxelles.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il passe sous pavillon anglais. Lorsqu'il rejoint la Belgique en 1947, il est en piteux état et ce n'est qu'en 1950 qu'il pourra reprendre la mer.

Il a participé et gagné plusieurs courses de vitesse de voiliers.

Depuis 1961, il ne forme plus de jeunes officiers mais sa carrière continue. A quai, à Anvers puis à Ostende, il est devenu un monument touristique qui reçoit près de 130 000 visiteurs par an. Interdit de navigation au grand large, il prend cependant parfois la mer pour du cabotage. En août 2002, le MERCATOR participe au rassemblement de grands voiliers à Zeebrugge dans le cadre de la désignation de la ville de Bruges comme capitale culturelle de l'Europe.

Sources : Wikipedia, Watercraft Philately, Mercator ASBL

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Retour à philateliemarine	M'écrire	Page en ligne le 15 février 2008 Mise à jour le :

	Né à Hasselt (au nord-est de la Belgique) le 2 août 1866, le baron Adrien de Gerlache de Gomery abandonne ses études à l'École polytechnique de Bruxelles et s'embarque comme mousse en 1883. Après l'école navale, il devient lieutenant dans la marine de l'État. Il organise une expédition d'exploration scientifique du pôle sud. Le 16 août 1897, la BELGICA quitte le port d'Anvers avec une vingtaine de personnes à son bord, dont 5 scientifiques.

	Le trois-mâts construit en Norvège pour la chasse au phoque sous le nom de PATRIA, est reconditionné pour l'expédition ; ses caractéristiques sont : tonnage 336 GT ; dimensions 118'pp x 25' x 13'6"; machine auxiliaire à vapeur de 30 chevaux donnant une vitesse de 7 nœuds.
Les officiers et scientifiques qui accompagnent Adrien de Gerlache forment un équipage international : Adrien de Gerlache, officier de marine, commandant (belge) Georges Lecointe, officier d'artillerie, premier lieutenant (belge) Roald Amundsen, officier de marine, second lieutenant (norvégien) Jules Melaerts, officier de marine, troisième lieutenant (belge) Henryk Arctowski, géologue, océanographe et météorologue (polonais) Émile Danco, physicien du globe (belge) Emil Racovitza, zoologiste et botaniste (roumain) Antoine Dobrowolski, métérologue (polonais) Frederick Cook, docteur en médecine, photographe (Américain) (rejoint l'équipage à l'escale de Rio)
	Adrien de Gerlache et son équipage sont les premiers à passer un hiver en Antarctique et à en ramener des données scientifiques essentielles pour la connaissance de ces régions. Durant l'été 1898, la terre de Graham est explorée puis la BELGICA dérive avec le pack. Après cet hivernage forcé dans les glaces de la banquise, le navire trouve enfin, le 28 février 1899, un passage vers l'eau libre.
EMIL RACOVITA (1868-1947)
Emil G. Racovita, ou Émile Gustave Racovitza est un biologiste, zoologiste, océanographe et spéléologue roumain. Né le 15 novembre 1868 à Iassy en Moldavie, Emil Racovita a poursuivi ses études à Paris (1886-1896). Racovita participe ainsi au premier hivernage antarctique à bord de la BELGICA. Après le retour de l'expédition de la BELGICA, Racovita présente les résultats de ce voyage à Bruxelles en 1899, à Paris, à la Sorbonne, en 1900, et en Roumanie, la même année. A partir de 1904, Racovita se consacre à des expéditions spéléologiques dans toute l'Europe, des Baléares aux Carpates.

FREDERICK COOK (10 juin 1865 - 1940)
		En 1891, Frederick Albert Cook fait partie de la North Greenland Expedition que commande l'Américain Robert Edwin Peary, et dont le but est l'exploration du Groenland. En 1893 Cook organise sa propre expédition et fait armer à ses frais un navire, le Zeta. Il récidive l'année suivante à bord de la Miranda qui faillit connaître une issue fatale. En 1897, recruté par Adrien de Gerlache pour l'expédition polaire belge en Antarctique, il rejoint le 22 octobre 1897 la BELGICA à l'escale de Rio de Janeiro. Il sauve les membres de l'expédition du scorbut, en les incitant à manger de la viande de phoque et de manchot.
Il monte en 1906 une expédition vers le pôle nord au départ d'Annoatok à 920 miles du pôle. Il déclare avoir atteint le pôle le 21 avril 1908. Contraint à l'hivernage, il rejoint avec ses deux compagnons leur base le 18 avril 1909. Une polémique est née avec l'expédition de Peary qui prétend avoir atteint le pôle quelques jours plus tôt, le 6 avril 1909. Le Congrès des États-Unis jugea l'affaire et Peary fut déclaré vainqueur officiel par 135 voix contre 34. Pour une escroquerie, il est condamné à 14 ans de prison et est finalement libéré en 1930. Il continuera jusqu'à sa mort à affirmer avoir atteint en premier le pôle. "Qui fut le premier conquérant du pôle Nord ? Cook ou Peary ? Ou aucun des deux ? Sans être partisan, si on peut facilement prouver que Peary n'a pas atteint le pôle Nord, par contre personne ne peut prouver que Cook l'a atteint." voir http://www.unice.fr/zetetique/articles/JT_pole_nord.html
Les affirmations de Peary et de Cook sont fortement contestées par les spécialistes. Il semblerait que les premiers hommes avérés au pôle nord soient Amundsen et Umberto Nobile à bord du dirigeable Norge le 12 mai 1926 et surtout le Russe Papanine qui s'est posé en avion le 21 mai 1937.
ROALD AMUNDSEN
		La BELGICA appareille en octobre 1897, atteint la Terre de Graham en janvier 1898 où Amundsen participe à plusieurs raids à l'intérieur des terres équipés de ses skis. (Il est le premier à utiliser des skis dans l'Antarctique). En mars le navire est pris dans la banquise et hiverne pendant 6 mois (premier hivernage dans l'Antarctique) avant de se dégager et de rentrer en Belgique. Lors de cette première expédition majeure, Roald Amundsen noua une solide amitié avec le médecin du bord, le docteur Frederick Cook qui joua un rôle prépondérant dans la réussite de l'hivernage.
		De retour en Norvège Amundsen obtient son brevet de capitaine, Amundsen se lance dans le passage du Nord-Ouest (passage qui relie l'Atlantique au Pacifique par le grand nord canadien jusqu'au détroit de Béring) découvert par voie terrestre depuis 1822 mais jamais franchi par un navire. Il achète un bateau, le GJOA, et appareille le 16 juin 1903. Le 9 septembre il ancre le Gjoa sur la côte Sud de l'île du Roi-Guillaume et se prépare pour l'hivernage dans une baie qu'il nomme Gjoa Haven.
Après son voyage, Nansen lui prête le FRAM et se prépare pour une répétition de la dérive à travers l'océan Arctique. En juin 1910, Amundsen appareille officiellement pour le détroit de Béring mais change de direction en informant Scott. Le 15 janvier 1911 il installe son camp de base, nommé Franheim, dans la baie des Baleines sur la barrière de Ross dans l'Antarctique. Amundsen atteint le pôle Sud le 15 décembre 1911 à quinze heures. Scott en est alors encore distant de 572 km. Il mettra plus de trente-trois jours pour les parcourir. Amundsen et ses hommes sont de retour à la Baie des Baleines le 26 janvier 1912 après un périple de 2824 km qu'ils ont parcourus en 94 jours (56 à l'aller, 38 au retour) soit une moyenne de 30 km par jour.

Après le Fram, Amundsen équipera un nouveau navire le MAUD pour franchir en 1918 le passage du Nord-Est ouvert en 1879 par le suédois Nils Gustaf Nordenskiöld (1792-1866) devenant le premier homme à franchir les deux passages mythiques de l'Arctique.

DE GERLACHE et CHARCOT
En 1903, de Gerlache s'engage avec Charcot dans les préparatifs de l'expédition du FRANCAIS. Les relations entre les deux hommes sont mauvaises et de Gerlache débarque au Brésil, à Pernambouco.
POLARIS
En 1913, de Gerlache fait construire un bateau pour des expéditions au Spitsberg avec Lars Christensen. Faute d'argent, en janvier 1914, il vend le navire à un autre explorateur qui le rebaptise ENDURANCE : à son bord, Ernest Shackleton dérivera neuf mois dans les glaces.
MERCATOR
			En juin 1931, les plans du nouveau navire école belge, MERCATOR, signés par A de GERLACHE, directeur-général de la marine, sont publiés. Le prix de revient du voilier est de 9 millions de francs. D'un tonnage brut de 778,86 tonnes, la barque est équipée d'un moteur auxiliaire de 500 cv, ses dimensions sont : * longueur 78,40 m * largeur 11,09 m Après sa livraison, le navire est renvoyé au chantier pour modifier son gréement, aux mâts trop lourds et au ballast trop léger. Il porte 15 voiles d'une superficie totale d'environ 1600 m²
Le navire école Mercator est le cinquième navire école de la marine marchande belge ; il commence sa carrière de navire école en 1932 pour la finir en 1961. Il porte le nom du cartographe flamand Gerard Cremer Mercator auteur en 1569 de la carte du monde en projection. C'est un trois mâts gréé en barquentin c'est-à-dire que le mât de misaine porte des voiles carrées tandis que le grand mât et le mât d'artimon portent des voiles auriques.
Le Mercator prend la mer pour la première fois le 5 septembre 1932 et formera chaque année une cinquantaine d'apprentis officier encadrés par une douzaine d'hommes d'équipage dans le cadre d'un voyage d'hiver de quatre mois dans l'Atlantique suivi d'une croisière d'été de trois mois. De 1934 à 1935, il embarque une expédition scientifique franco-belge pour l'île de Pâques d'où il rapporte la statue gigantesque du "Dieu du thon", actuellement conservée aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire à Bruxelles. Durant la Seconde Guerre mondiale, il passe sous pavillon anglais. Lorsqu'il rejoint la Belgique en 1947, il est en piteux état et ce n'est qu'en 1950 qu'il pourra reprendre la mer. Il a participé et gagné plusieurs courses de vitesse de voiliers. Depuis 1961, il ne forme plus de jeunes officiers mais sa carrière continue. A quai, à Anvers puis à Ostende, il est devenu un monument touristique qui reçoit près de 130 000 visiteurs par an. Interdit de navigation au grand large, il prend cependant parfois la mer pour du cabotage. En août 2002, le MERCATOR participe au rassemblement de grands voiliers à Zeebrugge dans le cadre de la désignation de la ville de Bruges comme capitale culturelle de l'Europe.